Le génocide annoncé des espèces animales

(actualisé le ) par christian

Le calvaire des animaux

Les humains sont actuellement en train de perpétrer le plus grand génocide animal jamais vu depuis que le monde animal existe, au rythme d’une centaine d’espèces par jour. Dans les 30 dernières années, la planète a perdu- sans espoir de pouvoir un jour se reconstituer- 30% de sa biodiversité.

¤ Destruction des habitats naturels.

¤ Bio-invasion

¤ Pollution.

¤ Chasse et pêche avec des bateaux usines. ( Médecine, nourriture, habillement , gadget de mode et ornements de luxe , etc)

¤ Prédation pour exporter vers les pays riches comme animaux de compagnie.

¤ Monocultures agricoles.

L’augmentation de la population et l’industrialisation sont à la base de ce « génocide animal ».

Les conséquences sont nombreuses : tout d’abord ce patrimoine de l’humanité qui disparaît sous nos yeux, ensuite tous les « services écologiques gratuits et inestimables que nous rendent les autres espèces, particulièrement les insectes et les microorganismes du sol : contrôle des ravageurs, fertilisation du sol , pollinisation, dissociation des déchets, purification de l’air et de l’eau… » Stop P. 409

P. 411 (.de ce même ouvrage) Vous trouverez des informations sur les animaux tués pour faire des objets de luxe.(antilopes du Tibet, tortues de mer, éléphants d’Asie et d’Afrique, Rhinocéros, jeunes phoques, ..)

Presque les 3/4 des stocks de poissons à valeur commerciale sont en danger. On pêche deux fois plus de poissons qu’il n’est raisonnable pour que les stocks se renouvellent. Les énormes navires d’aujourd’hui, équipés de conserveries , de sonars, de systèmes de navigation par satellites, pêchent par tous les temps. Ils sont équipés de lignes de 150 km de long, avec des centaines d’hameçons chacune, ou de chaluts , ils peuvent lancer à la mer des filets dérivants de 60 km de long pouvant racler les fonds jusqu’à 1500 mètres de profondeur et ramener 400 tonnes de poissons à chaque fois. Ils détruisent des millions d’animaux, ce qui n’est pas consommable.( Poissons, cétacés, oiseaux de mer, tortues, mammifères marins…) est rejeté à la mer.

« Le libre échange adapté à la pêche » (Stop P. 415.)

« Les progrès de la technologie ne sont pas le seul problème, nous dit L. de Bartillat, la destruction des réserves de pêche est en cours de mondialisation, en raison des accords sur le libre échange et la pêche, qui ont ouvert les réserves de pêche des pays en développement aux flottes de pêche industrielle étrangères, souvent en échange d’argent comptant. L’Union Européenne a ainsi versé 450 millions d’€ au gouvernement mauritanien pour pouvoir pêcher dans ses eaux territoriales entre 2001 et 2006. Ce ticket d’entrée a ouvert la porte des eaux mauritaniennes à plus de 250 chalutiers industriels européens, mais aussi japonais et chinois. » Mais ce n’est que l’un des nombreux exemples.

La surpêche condamne de plus en plus les petits pêcheurs.

Le calvaire des animaux dans les élevages industriels et les laboratoires.

La moitié des porcs et poulets produits dans le monde le sont dans des élevages industriels. Les conditions de vie de ces animaux ont été maintes fois dénoncées. Les gavages industriels des oies et canards qui en font des animaux malades, les poulets qui n’ont que quelques décimètres carrés d’espace et ne peuvent pas déployer leurs ailes, entassés par milliers dans des lieux mal ventilés, où ils sont bientôt couverts de plaies de brûlures, d’ulcérations… leurs becs sont coupés à vif, leurs pattes souvent se brisent, ceux qui ne sont pas sélectionnés sont tués dans des sacs plastiques au CO² ... Ces animaux sont bourrés d’antibiotiques, pour augmenter leur poids et lutter contre les maladies endémiques ( mais ces antibiotiques créent des souches de bactéries qui résistent au antibiotiques et nous sont ensuite transmises par la nourriture) et d’hormones de croissance qui sont dangereux pour la santé humaine. Les veaux enlevés à leur mère dès leur naissance, enfermés dans des cages sans lumière où ils ne peuvent pas bouger…pour que leur viande soit blanche et tendre…c’est pire encore pour les porcs, castrés sans anesthésie…les saumons ont des conditions d’élevage similaires…les transports sont fait souvent dans des conditions terribles…

Les infections bactériennes et virales sont très fréquentes dans les élevages industriels.( grippe aviaire en 1999 et 2002, 2005… vache folle en 1996…) Les épidémies sont de plus en plus fréquentes et graves. Ces types d’élevage mettent potentiellement la santé humaine en danger.

Les déjections puantes de ces élevages polluent les nappes phréatiques quand elles ne sont pas directement épandues dans les champs, et couvrent d’algues les plages, ou détruisent les fonds marins de proximité.

Expérimentations.

Cent millions d’animaux servent chaque année à des expérimentations, pour tester des médicaments, étudier des maladies qui leur sont transmises à cet effet, tester l’effet des produits pharmaceutiques ou simplement cosmétiques, peintures, plastiques…la majorité des expérimentations sont pratiquées sans anesthésie et causent aux animaux de terribles souffrances. Une grande majorité des produits qui nous entourent ont nécessité des expériences sur des animaux vivants. (des milliers de produits sont injectés dans les yeux des lapins pour tester l’irritabilité oculaire). On leur transmet le sida, on leur fait naître des cancers…on leur injecte des toxines, des milliers de poisons différents…sans parler des expérimentations psychologiques qui mettent ces animaux dans des conditions horribles….et les modifications génétiques qui en font des monstres. ( En Angleterre il y avait en 2000, plus de 500000 milles souris génétiquement « modifiées » avec toutes sortes de gènes…le marché est prometteur.) Poulets sans plumes pour les élevages industriels, cochons au groin fluorescent ou poissons fluorescents pour l’amusement des collectionneurs d’animaux « exotiques ». Il est certain, à plus ou moins longue échéance, que ces viols de la nature donneront lieu à des catastrophes que nous sommes actuellement incapables d’imaginer. Il existe pourtant de nombreux moyens de faire ces tests sans utiliser les animaux. Plusieurs laboratoires les utilisent déjà à travers le monde.