Alors que les média sont focalisées sur la situation en Equateur sous la coupe des gangs, la même situation sévit en Haïti depuis trois ans. Pas un mot pour ce petit pays en détresse qui semble n’intéresser personne.
Chaque semaine, les nouvelles ressemblent aux précédentes. Toute une population subit chaque jour dans la peur les exactions des bandits qui sont organisés, lourdement armés et sanguinaires.
La communauté internationale tergiverse et, au final, ne fait rien.
Toute une génération perdue. Que deviendront tous ces enfants qui ont commencé leur existence dans une telle violence ?
On voit surgir des noms, qui font peur, et que le population désespérée semble soutenir. Seulement pour se débarrasser de l’équipe actuelle, sans penser que cela serait pire.
Est-ce que le pays se dirige vers une dictature encore plus violente que celle qui existe ?
La diaspora, qui tient le pays debout, les petites ONG, ne pourront bientôt plus aider le pays, car il faudrait d’énormes aides pour aider les populations les plus pauvres qui sont en situation de sous-nutrition. Bientôt, nous n’aurons plus assez pour les cantines. Comment se passera la rentrée ? Tiendrons-nous jusqu’aux grandes vacances ? Voilà les questions que nous nous posons.