Notre projet a commencé il s’agit de construire deux belles salles de classe dont l’une sera aussi une salle informatique et une bibliothèque. les ruines ont été déblayées, le terrain aplani.
mais les violences actuelles ne nous ont pas permis de commencer les constructions. Transporter du matériel, l’entreposer, sans courir de risque de pillages ou d’enlèvements est impossible. d’autre part, le fait même de voir des ouvrier travailler peut attirer le regard des gangs, nombreux et très violents dans la Cité.
Beaucoup d’habitants on dû quitter leur logement à cause des fusillades et parce que les gangs ont annexé tel ou tel quartier. Michel Jeanthyl, le directeur de l’école, a lui même quitté précipitamment sont logement et habite désormais en dehors de la cité.
Pour les enfants, les enseignants, les cuisinières, c’est un risque quotidien de traverser certains quartiers. Cette violence s’ajoute à la misère qui ne cesse de croître à cause de la corruption générale, de la situation politique inextricable, des bandes beaucoup mieux armées que la police...elle même corrompue.Certains chefs de gangs bien connus sont d’anciens policiers...ou des policiers en fonction.
La monnaie, artificiellement réévaluée et encore appauvri les plus fragiles. Beaucoup de commerces ont été pillés ou brûlés, ceux qui survivent demandent des paiements en dollars.
Grâce aux parrains et marraines, nous arrivons encore à faire tourner les cantines et les écoles, grâce entre autres à l’aide de l’Ambassade de France.Les livraisons sont très difficiles vu les risques ; Mais sans expositions, donc sans revenus, combien de temps pourrons-nous encore tenir ? pourtant, plus que jamais, ces enfants ont besoin de nous, de vous.
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Des images de l’école Fraternité à Cité Soleil
Quelques images de nos partenaires en Haïti. L’école Fraternité à Cité soleil continue ses activités malgré la situation catastrophique du pays, la faim et la violence généralisée.
La cantine fonctionne bien, les enfants ont un repas chaque jour.