Les problèmes quotidiens des familles, dans un pays aussi pauvre qu’Haïti, leur détresse, leur souffrance, ce sont les petites associations proches du terrain qui les connaissent le mieux.
Ce ne sont pas des grands projets, ils ne sont pas inaugurés par des ministres, ils n’exigent pas des frais monumentaux en gestion et en experts internationaux, ils n’exigent pas non plus des théories compliquées.
Ils répondent simplement à la question "Qu’est-ce qui pourrait vous donner un coup de pouce pour que vous puissiez vous en sortir un peu mieux..."
Le formidable courage de ces femmes fait le reste.
C’est pourquoi nous sommes toujours en train d’essayer de convaincre qu’il ne faut pas abandonner cette part de l’humanité qui essaie de survivre, de conquérir sa dignité ; de jouer pleinement, pour ces femmes leur rôle de mère.
Il n’y a pas de nord et de sud, il y a ceux qui profitent, qui s’enferment, se protègent, n’hésitent à emprunter pour justifier cette obscénité de vouloir toujours tout, des théories qui font frémir et des discours et des actes qui font vomir.
Ce n’est pas à eux que nous nous adressons, ceux-là ne comprennent que les rapports de force. C’est au millions de gens, même modestes, qui ont au fond du coeur l’idée qu’ils pourraient partager un peu sans trop se priver ( vivre un peu plus simplement pour que d’autres, simplement, puissent vivre...), mais que la vie quotidienne, parfois difficile aussi, car chez nous, les nantis par rapport à eux, là-bas, les petits problèmes , le quotidien trépidant, "la frénésie de notre mode d’existence" comme dit Pierre Rabhi, nous masquent quelquefois, l’urgence de la réalité du monde. Pas très riches...mais si nombreux ! Imaginons tout ce que nous pourrions faire ensemble...
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