Amélie baron. Au delà des clichés… La vie à Cité Soleil.
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Cité soleil, deux mots chargés de fantasmes pour ceux, en Haïti comme à l’étranger qui n’y sont jamais allés.
Tristement réputé pour sa violence, l’immense bidonville fait couler beaucoup d’encre. Par le passé, cette commune de la zone métropolitaine de Port-au-Prince a été le théâtre d’affrontements des gangs. Apaisée depuis 2007, la zone enregistre, ces dernières semaines, une recrudescence des luttes armées. Au dernier recensement, en 2003, la population y était estimée à 360 000 personnes mais c’est une minorité qui s’entre-tue pour le contrôle du bidonville. Si les tirs résonnent au cours des nuits, la majorité des habitants de Cité Soleil vit chaque jour avec l’espoir de sortir de la misère.
Les enfants de Cité Soleil à la mer. (Ecole Fraternité)
Depuis quelques années, malgré bien des problèmes (insalubrité ; misère, chômage, violence, déscolarisation...) on note dans la Cité des progrès. Ici, une association de réinsertion créé des espaces verts,une autre crée un centre de recyclage des ordures, là, une école se construit, là encore un orchestre ou un festival de musique...
Sans aide, ces populations oubliées on beaucoup de mal à changer les choses.
Les enfants doivent aller à l’école régulièrement, ils doivent bénéficier d’un enseignement digne de ce nom, ils doivent pouvoir accéder aux soins...
Cantine à Cité Soleil. Ecole Fraternité.