Tous les élèves ont été étonnés des changements survenus durant les deux mois de vacances dans leur école... pas tous, car les enfants ont l’habitude de venir dans les locaux scolaires durant les vacances, mais aussi pour voir les travaux et rencontrer les jeunes volontaires français de l’association "Coup de Pouce",qui sont venus en deux groupes de 12 et 13 participer aux travaux, en juillet et août.
Dès la rentrée, les nouvelles salles ont été investies par les élèves. Les salles sont vastes, bien éclairées et fraîches, il y fait bon travailler.
Bien sûr il manque encore les portes, les fenêtres, le crépit et les peintures, mais l’essentiel est fait.
Peut-être demanderons nous à Coup de Pouce de revenir l’été prochain pour compléter les travaux. Il y aurais aussi une possibilité d’installer un atelier bois, pour fabriquer des meubles : armoires, chaises pour les prtits et pupitres pour les plus grands. Avec la collaboration d’un menuisier de la région et un ou deux ouvriers, ce serait vraiment un travail intéressant.
Cette année, grâce à une subvention de l’entreprise Total, les uniformes ont été changés en grande partie. Ils sont roses encore, c’est la couleur qu’ont choisie les enfants, garçons et filles.
Les uniformes sont très importants en Haïti, surtout parmi les enfants les plus démunis : ils sont fiers d’appartenir à une école, et cela gomme un peu les inégalités sociales.
La cantine continuera, mais nous n’avons pas assez d’argent pour offrir à toutes nos écoles un repas chaque jour. Il y a donc un tour et les enfants mangent 3 ou quatre jours par semaine : ce n’est pas suffisant, vu le nombre d’entre eux qui n’ont rien à la maison.
Si nos lecteurs veulent participer, sachez qu’un repas coûte environ 90 centimes d’euro, avec les salaire des cuisinières. les prix ont énormément augmenté en Haïti : le sac de rir qui valait en 2014 820 gourdes en vaut aujourd’hui 1400 ! La faute à la dévaluation de la gourde qui est constante (environ 10% par an) et au fait que le riz est importé...Ces importations détruisent la possibilité pour les producteurs locaux de vendre leurs récoltes. Le riz Haïtien, cultivé en trop petites parcelles, revient environ 1600 gourdes le sac !
Les images de la rentrée scolaire à Verrettes.