Une semaine en Haïti N° 1685 15 janvier 2025

Rien ne laisse prévoir une amélioration concernant l’insécurité. Des voies de communication vitales pour le pays sont toujours contrôlées par les gangs. Toute l’économie, d’ordinaire déjà fragile, est en danger.
Les "déplacés" pour cause de violence sont un million de personnes, qui s’ajoutent à celles qui n’ont jamais retrouvé une vie normale depuis le séisme de 20212 !

Si nos écoles sont ouvertes, elles manque cruellement de nourriture pour les cantines, vitales pour les enfants.

L’aide de l’ambassade de France, avec des produits achetés sur place, arrive tant bien que mal à Verrettes, à l’école Massawist, située non loin des lieux de production, (tout n’est pas livré, les transporteurs sont tributaires des événements et des accès de violence). Il n’en est pas de même pour Cité Soleil qui ne peut pas être ravitaillée. Il faudrait trouver un lieu pour livrer dans des conditions de sécurité acceptables, puis transférer sac par sac vers l’école pendant les courtes périodes d’accalmie... Ce que Jérémie est en train de chercher. mais peu d’endroits de la capitale sont préservés des gangs...et surtout Cité Soleil. C’est beaucoup d’incertitude et beaucoup de risques que nous ne pouvons faire courir à nos correspondants sur place.
Quant aux constructions, à l’arrêt depuis plusieurs années, nous ne savons pas si et quand elles pourront reprendre.

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