Projet de développement agricole. Savane Laboue. 5

(actualisé le ) par Gérard

La pépinière est une partie incontournable du projet : elle est rentable en Haïti, (souvent réservée aux agronomes ou aux grandes associations), elle est utile pour fournir les plantules des cultures vivrières aux groupes de paysans et pour fournir des plants d’arbres fruitiers et forestiers pour le reboisement de secteurs où la terre nue est érodée par les grandes pluies.




1 : Une partie des terres a été arrosée et labourée. C’est l’emplacement de la pépinière. 2 : Le bassin est opérationnel. A demi rempli, il peut servir de réserve d’eau aux premières plantations. 3 : L’espace pépinière doit être protégé, par une haie, utilisant des matériaux locaux : bois et candélabres. Ces sortes de cactus piquants ne laissent pas passer les petits animaux qui ravageraient le jardin).


1 : Ce que deviendront les haies dans quelques mois : infranchissables pour les animaux errants.
2 et 3 : La mise en valeur de la pépinière.
Elle sera un point capital du développement des terres en fournissant les plantules. Hommes et femmes y participent , pour le moment dans le cadre de stages de formation, ensuite, en autonomie. Chacun sera responsable de sa parcelle : les familles qui mettront en pratique les techniques enseignées auront de bien meilleures récoltes.


1 : Le petit groupe a préparé la terre, prête désormais pour les semences.
2 : Seront semés : des tomates, des poivrons, des aubergines, des calalous gombo, des choux etc.
3 : La dernière étape, après l’arrosage à l’arrosoir, est le paillage,(dernière image) avec des feuilles de bananiers récupérées dans la petite plantation d’un des membres du comité.Tous les bananiers sont morts à cause de la sécheresse du printemps) Le soleil est très chaud et l’évaporation très importante.
Une partie de la pépinière sera consacrée à un espace pédagogique qui rassemblera le maximum de plantes cultivées ou arbres fruitiers et forestiers, endogènes, avec des explications sur leur mode de vie et leur utilité. Ainsi, les paysans et leurs enfants pourront (re)découvrir et montrer la richesse de la végétation du pays aux visiteurs, y compris des plantes qui ont aujourd’hui presque ou totalement disparu. Dans l’avenir, il sera possible de les implanter de nouveau, d’abord sur les terrains mis en valeur, puis sur d’autres terrains.
Ainsi, le moringa, si riche en éléments nutritifs, sera bouturé pour être ensuite transplanté tout autour des terres mises en valeur, et distribué aux paysans pour leurs propres terres. Des plantes médicinales feront partie du programme avec leur histoire et leur utilisation.

A suivre ...