Le « Bosmétal » trace à la craie ou avec un clou, le dessin de l’œuvre qui sera ensuite découpée au burin et au marteau par ses aides et apprentis. Le maître apporte, par son martelage, la finition, le relief, les détails, et signe.
A Croix des Bouquets, dans la plaine de Cul-de-Sac, à l’est de Port au Prince, haut lieu du vaudou et centre agricole, il y avait des croix étranges dans le cimetière, portant des symboles rappelant les « vèvè » (symboles des dieux tracés au sol avec de la poudre de couleur). En 1953, Dewitt Peters les voit et demande le nom de leur auteur, Georges LIAUTAUD, né en 1899, alors âgé de 54 ans, forgeron, réparateur de pompes à eau et autres outils. « Pourquoi ne pas faire de la sculpture ? » dit Peters. « Pourquoi pas ? » répondit sans doute Liautaud, puisqu’en Haïti rien n’est impossible.
Peu à peu, le village se peuple sous l’impulsion d’une association qui décide de faire du village de Noailles un lieu de travail où se regrouperont des artistes du fer. Chacun laisse libre cours à son imagination et l’origine des sculptures, le vaudou, est bien vite dilué dans les représentations, plus imagées, plus bucoliques. Certains personnages, cependant rappellent les légendes ... Pour ouvrir les pages, cliquez sur les vignettes ci dessous.
Toutes ces sculptures sont vendues au profit des enfants d’Haïti. Elles sont authentiques et signées de leurs auteurs.
Nous avons la tristesse de vous apprendre la mort de Julio Balan, l’un des meilleurs sculpteurs sur fer d’Haïti. Il nous reste quelques unes de ses créations.
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