Cette réalisation se place dans notre série de projets de développement de l’économie sociale et solidaire en Haïti.
Le secteur de l’économie d’un pays, que l’on nomme ESS, représente une part importante des activités. Chacun d’entre nous est quotidiennement en contact avec des organisations qui en font partie ; souvent sans le savoir et sans connaître exactement quelles sont ses règles ; quelle est sa philosophie, et comment elle fonctionne.
Le premier principe, fondamental, de l’économie sociale et solidaire est de mettre l’être humain, ses besoins fondamentaux, son développement durable au centre de ses préoccupations, devant les impératifs de rentabilité financière, mais sans les négliger.
Rappelons que si ce principe est fondamental, il s’agit bien d’activités économiques. Le secteur de l’ESS ne s’oppose pas à l’économie classique, ni au secteur public, il représente une troisième voie. L’ESS se développe sur le fondement d’une activité économique au service d’une finalité d’utilité sociale. Elle représente souvent une réponse à des besoins mal couverts par le reste des entreprises ou le secteur public, dont la prise en charge est utile pour la société. Nous en verrons l’importance pour les pays pauvres, en particulier pour les femmes.
Privilégiant l’intérêt général, elles peuvent prospérer avec une faible dimension marchande, mais elles sont présentes dans de très nombreux domaines d’action, (Voir notre article dans la rubrique "Des idées, des infos" des domaines spécifiques, mais aussi dans l’univers concurrentiel classique. Ces domaines sont souvent sinistrés dans les sociétés où les pauvres, les exclus représentent une grande part de la population. Le système capitaliste revendiquant les domaines lucratifs et laissant de côté ceux qui ne présentent pas de rentabilité financière évidente, et les états ne pouvant pas les assumer à cause, souvent, des plans d’ajustements structurels qui les asservissent, ou des politiques de ces états.
Ni économie classique, ni secteur public, elle se différencie donc par certains critères autour de la manière d’entreprendre et de la finalité poursuivie. Elle peut constituer une alternative créative au développement.
Nos projets concernent ce secteur : Epicerie coopérative à Onaville, formation de jeunes avec les motos, salon de coiffure, groupements de paysans, écoles..
Pour voir la création du salon de coiffure de Meyotte, cliquez sur l’icône ci-dessous.
Un salon de coiffure à Meyotte. Octobre 2018.
(actualisé le )