Les conséquences de la mise des pays pauvres sous le joug de l’économie ultralibérale.
Le FMI élabore la restructuration de la dette extérieure et intérieure d’un pays.
La banque mondiale finance les mesures nationales d’ajustement et de restructuration.
Les plans d’ajustement structurels installent la domination économique et politique des pays du riches sur les pays pauvres.
Un programme d’ajustement structurel est un programme de réformes économiques que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale mettent en place pour permettre aux pays touchés par de grandes difficultés économiques de sortir de leur crise économique, souvent en échange d’un allègement de leur dette..
Si l’on déduit aussi l’aide d’urgence, les frais administratifs, la coopération technique, les remises de dettes, qui sont aussi comptabilisés, on s’aperçoit que l’aide véritable au développement n’atteint réellement que 25% de ce qui est annoncé.
Enfin, des facteurs de stratégie politique font que l’APD (Aide Publique au Développement) n’est pas destinée aux pays qui en ont le plus besoin, mais en priorité à des pays où le Nord a besoin d’accroître son influence stratégique, politique, économique.
Les outils de la « mise au PAS » (Programme d’ajustement structurel) et ce qu’elle implique.
¤ Dévaluation. Austérité budgétaire.
¤ Libéralisation des prix. Interdiction des subventions à certaines productions.( Alors que les pays riches subventionnent leur agriculture à hauteur de 350 milliards de dollars chaque année !)
¤ Limitation des émissions de monnaie. (limiter l’inflation…) Hausse des taux d’intérêt.Dévaluation des monnaies nationales.
¤ Libre circulation des capitaux et des marchandises. Droits de douane baissés.
¤ Privatisation du système bancaire. Privatisation des entreprises publiques et de la terre.
¤ Production pour l’exportation.
¤ Déréglementation du marché du travail.
Conséquences :
¤ Explosion des inégalités.
¤ Baisse des budgets publics.
¤ Régression des couvertures sociales.(quand il y en a)
¤ Chômage.
¤ Engrenage de la dette.
¤ Instabilité sociale. Crises. Violence. Destruction du tissu social.
¤ Récession. Baisse des investissements. Paupérisation.
¤ Reculs de l’espérance de vie et de l’alphabétisation.
¤ Dépendance totale envers les pays riches : les banques, les bailleurs de fonds…les multinationales.
Il s’agit de mettre les institutions de ces pays au service du marché. « Le marché et l’Etat sont complémentaires, lit-on dans un rapport de la Banque Mondiale, puisqu’il incombe au second de mettre en place les bases institutionnelles nécessaires au fonctionnement du premier »
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